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SYNARESTROIS GREVES EN MOINS D'UN MOISDepuis mardi dernier, le Synares (Syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur) est entré en grève et ce, jusqu'au samedi prochain. Cette grève, la troisième en moins d'un mois, n'est autre que le prolongement de celle relative à la demande d'annulation pure et simple des décrets de raccrochage, au paiement des arriérés de glissements catégoriels des chercheurs, des instituts de recherche et des enseignants des grandes écoles techniques, à l'harmonisation des salaires, aux arriérés à l'INP-HB, ainsi qu'à l'adoption du statut des enseignants des grandes écoles techniques. Selon les termes du préavis de suspension de certaines activités par le Synares, les Comité consultatif de coordination (CCC) réuni le 12 juin dernier grève, a noté que la déclaration du ministre chargé de l'Enseignement supérieur comme celle du Premier ministre ne comportent aucune solution viable aux préoccupation ci-dessus énumérées. La présente grève concerne toutes les UFR confondues des universités de Cocody et d'Abobo-Adjamé où les enseignants membres du Synares s'en tiennent uniquement à leurs obligations strictes de service, notamment 5 h de cours magistraux, 8 h de TD et 12 de TP tout en suspendant les missions d'enseignement dans les autres universités et Ures du pays. Quant aux enseignants membres du Synares exerçant à l'ENS, INP-HB, INJS et à l'Université de Bouaké, le communiqué leur impose de suspendre leur participation à toutes les activités liées aux examens de fin d'année universitaire en matière de surveillance, de corrections, de délibérations, d'oraux, de remises des notes et autres soutenances de mémoire de stage. LOBO KOUASSI
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