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BI-HEBDOMADAIRE DU PDCI-RDA

Vendredi 22 Janvier 1999

LE PRÉSIDENT HENRI KONAN BÉDIÉ AU BUREAU POLITIQUE

LA DÉMOCRATIE APAISÉE ET PARTICIPATIVE AVANCÉE

Le Président du PDCI-RDA, SEM Henri Konan Bédié a présidé hier l'importante réunion du Bureau Politique au cours de laquelle il a invité tous les militants du grand Parti de Rassemblement à resserrer les rangs face aux enjeux de l'an 2000. Des militants en ordre de bataille, des responsables solidaires dans l'action et multipliant les initiatives... voilà ce que le Président Henri Konan Bédié attend de tout militant du PDCI-RDA. Le Président du Parti a commenté les récents accords gouvernement/FPI tout en se réjouissant de l'évolution du climat politique et social dans notre pays. Un vent nouveau souffle sur notre Côte d'Ivoire : le paysage politique s'est décrispé, le Front Social est apaisé, l'économie se porte de mieux en mieux... Notre pays va de l'avant. Le Président du PDCI-RDA conclut en ces termes : "la démocratie apaisée et participative est donc en marche"
Mes Chers compagnons,
C'est avec un réel plaisir que je reçois ce matin les voeux de bonne année des membres du Comité des sages et du Bureau politique du PDCI-RDA, notre famille commune. Vos souhaits, soyez-en assurés, constituent pour moi tout à la fois un motif de réconfort et un ferment actif pour la réussite de la mission que le pays m'a confiée. Soyez-en tous et toutes sincèrement remerciés.
A mon tour, il me plaît de vous offrir mes voeux de santé, de paix et de réussite pour chacun d'entre vous et pour tous les vôtres.
Puisse le Tout-puissant toujours bénir la Côte d'Ivoire en nous permettant de renforcer chaque jour davantage ce qui constitue désormais l'exception ivoirienne : la paix, la stabilité, l'union, la discipline et le travail, dans ce climat de fraternité vraie, de démocratie participative et apaisée.
Je forme plus particulièrement pour notre grand parti rénové, le PDCI-RDA, le voeu que nos militants et militantes, dans un esprit de tolérance, de solidarité et de vraie camaraderie, renforcent la cohésion de nos rangs pour une action plus harmonieuse et plus efficace sur le terrain.
A tous et à toutes : bonne et heureuse année 1999 !
Mes chers compagnons,
Je vous retrouve quelques jours seulement après le grand deuil qui nous a frappés avec le décès de notre aîné et compagnon, le Président Yacé, figure de proue du PDCI-RDA. Je voudrais donc, avant toute chose, vous demander d'observer une minute de silence à la mémoire de l'illustre disparu... Merci.
Mers chers compagnons,
A l'occasion de notre dernière rencontre, je vous avais dépeint le contexte national alors marqué par une tension politique et sociale, ce malgré les efforts de rapprochement et les progrès accomplis sur le plan économique.
Je vous avais également entretenus de l'actualité internationale qui a permis de mettre en exergue la vitalité de notre diplomatie, notamment dans la sous-région. Je vous avais aussi situés sur le renouvellement des structures de base de notre parti dont le déroulement était en cours. J'avais enfin souligné la décision d'ouvrir notre Institut d'Etudes Politiques à Yamoussoukro.
Après notre éclatante rentrée politique du 7 Novembre 1998, je voudrais aujourd'hui traiter avec vous les points ci-après :
1. Rôles respectifs des structures
2. Les accords gouvernement/FPI
3. Les perspectives pour l'an 2000.
Le PDCI, notre Parti, a achevé la mise en oeuvre des structures décidées par le 10è Congrès.
Ces structures, faut-il le rappeler, répondent au souci de moderniser notre parti afin d'en faire un instrument encore plus efficace dans le nouveau contexte de démocratie apaisée que nous vivons.
Ce nouveau contexte requiert, en effet, un militantisme de proximité dans l'harmonie et la solidarité.
Aujourd'hui, notre parti compte 1400 sections réparties sur l'ensemble du territoire national, en ville comme à la campagne, et plus de 20.000 comités de quartiers et de villages jusque dans les plus petits hameaux du pays.
Cette vaste opération, qui a pris le temps nécessaire, s'est déroulée dans l'ensemble à notre grande satisfaction.
Je saisis cette occasion pour féliciter le Secrétaire général, son équipe, les responsables et les militants, pour le travail considérable abattu malgré quelques incompréhensions et résistances.
Je félicite notamment les cadres de notre parti qui ont assumé, je le sais, une part importante dans le déroulement heureux de ces renouvellements.
Pour parfaire cette oeuvre, je vous informe que quelques zones, très limitées au demeurant, appellent des retouches dont le souci est, d'une part, de corriger des erreurs manifestes et, d'autre part, de dissiper la méfiance et les incompréhensions qui ont pu naître çà et là.
A propos des structures, il nous paraît important de rappeler le rôle de chacune d'entre elles et de vous inviter à les faire fonctionner dans le respect d'une collaboration confiante, efficace et solidaire.
En effet, il semble qu'il subsiste encore quelques confusions entre le rôle des secrétaires généraux de section et celui des délégués départementaux et communaux.
Je précise à nouveau que les premiers responsables du parti à la base sont les secrétaires généraux de section.
L'animation du parti est d'abord leur affaire. Chaque secrétaire de section doit maîtriser la zone qui lui est confiée. Chaque intervenant dans cette zone doit prendre appui nécessairement sur le secrétaire de section.
Mais, dans le cadre de la décentralisation, une coordination des activités s'avère nécessaire au niveau des départements et des communes d'Abidjan.
C'est le rôle des délégués départementaux et communaux. Ils doivent assurer cette coordination sans pour autant se substituer aux secrétaires généraux de section, seuls responsables de leurs sections.
L'important, en fin de compte, c'est que nous puissions compter, dans chaque département et dans chaque commune d'Abidjan, sur une équipe pyramidale et solidaire, une équipe soudée, une équipe dévouée au service de notre parti.
Je voudrais donc que chacun joue loyalement et fraternellement sa partition dans l'esprit de solidarité d'équipe qui a toujours présidé aux actions du parti.
Ce que nous recherchons, c'est l'harmonie et non la cacophonie, le travail d'équipe et non les initiatives solitaires.
Quant aux élus du PDCI, députés, maires, nous savons qu'ils font beaucoup pour le parti en participant à toutes les activités locales. Ils doivent appuyer les responsables de base de leur représentativité sans complexe de supériorité.
Nous les exhortons à redoubler d'efforts sur le terrain en soutenant les secrétaires généraux de section de leurs moyens matériels et de leur savoir-faire.
Je voudrais à présent vous entretenir des négociations entre le gouvernement et le FPI.
A notre rentrée politique à Yamoussoukro, je voudrais annoncer ma volonté d'ouverture et de rapprochement, ma volonté de dialogue avec tous les Ivoiriens qui le désirent et, en participer, avec les formations politiques représentatives, dans le cadre de la démocratie apaisée que nous avons définie.
C'est pourquoi, en ma qualité de Chef de l'Etat, j'ai donné des instructions afin que le gouvernement examine les préoccupations exprimées par le FPI au sujet des réformes institutionnelles et du code électoral. Dans l'Etat de droit, ces discussions se situent au niveau du gouvernement.
Il ne s'agissait donc pas de négociations entre le PDCI et le FPI, comme certains l'ont cru.
Et c'est ce qui explique l'absence de notre Secrétaire général à ces discussions auxquelles le président de notre groupe parlementaire était cependant associé comme celui du groupe FPI à l'Assemblée nationale. Dans le cas d'espèce, le gouvernement discute avec l'opposition parlementaire.
Le résultat de ces négociations, bien conduites par les deux parties, vous est désormais connu sous le vocable de Protocole d'accord gouvernement/FPI.
Cet accord permet de renforcer le ciment de l'unité nationale et de garantir la paix chez nous.
Je sais que les points d'accord ont reçu votre approbation ainsi que celle de nos députés qui, par un communiqué, nous ont apporté leur soutien.
A vous tous, je dis merci pour votre appui constant et militant.
A présent, il revient au Bureau politique de chercher comment vivre ces points d'accord au mieux des intérêts du PDCI-RDA. Notre commission politique permanente est à pied d'oeuvre pour réaliser ce travail. Là aussi, je sais pouvoir compter sur votre sens élevé des responsabilités, votre esprit civique et votre volonté de vivre une démocratie apaisée et constructive.
Je l'ai dit, notre responsabilité implique que nous évitions les blocages préjudiciables à notre marche pacifique, notre marche commune vers plus de progrès partagé.
Mes chers compagnons,
Venons-en à présent aux perspectives qui s'ouvrent devant nous et qui sont heureuses et prometteuses.
Le PDCI est actuellement décentralisé et comporte désormais un maillage serré et moderne.
L'année nouvelle, qui est une année préélectorale, s'ouvre donc avec un PDCI nouveau, restructuré et revigoré, avec des animateurs nombreux et de haut niveau.
Chaque délégation départementale, chaque délégations communale doit être un chantier d'initiatives et d'actions au centre desquelles se trouvent les secrétaires de sections.
Dans notre appareil, il ne doit avoir de place ni pour l'immobilisme ni pour l'expectative, la torpille et le sabotage. Nous invitons donc les délégués départementaux et communaux à présenter le programme d'animation et de mobilisation des sections de leurs zones où ils devront tenir au moins une réunion par trimestre, sauf en cas d'urgence ou de besoin.
Pour faciliter cette activité, que je souhaite soutenue jusqu'aux prochaines échéances, il me plaît de vous annoncer que les sections, les délégations départementales et communales seront aidées, le moment venu, par des équipements adéquats.
Dans cette optique, je demande aux cadres et responsables de contribuer à l'équipement de leurs sections respectives. Je demande que tous les militants paient leurs cotisations.
Les sessions de formation vont démarrer en Mars à l'Institut d'Études Politiques de Yamoussoukro. Nul doute que chacun trouvera dans ces cycles de formation, la matière, le levain nécessaire à un nouveau réarmement pour relever les défis à venir.
L'objectif premier de tout parti politique étant la conquête et l'exercice du pouvoir, il importe que nous préparions nos militants à remporter des élections.
Je vous demande donc de poursuivre le recensement de nos militants pour compléter les listings en cours d'établissement. Je vous demande surtout de les aider, dès maintenant, à se munir tous des cartes d'identité nationale dont le Gouvernement dans le souci de mieux asseoir la démocratie dans notre pays a facilité l'accès.
N'oublions jamais que la possession de la carte nationale d'identité est la première condition pour se faire inscrire sur les listes électorales qui permettront d'accomplir notre devoir civique : le vote.
Mes chers compagnons,
un nouveau vent souffle sur votre pays. L'économie se porte de mieux en mieux avec le soutien des bailleurs de fonds et du secteur privé. Nous espérons la sortie du tunnel noir de la dette pour 2001.
Le paysage politique quant à lui s'est décrispé, ce qui est à l'honneur de tous les acteurs politiques du pays. La démocratie apaisée et participative est donc en marche. Je compte sur vous afin que la Côte d'Ivoire, notre pays, continue d'être une exception dans cette Afrique où les conflits le disputent aux troubles.
Puisse le PDCI-RDA être le principal artisan de cette réussite que les Ivoiriens recherchent ensemble. Telle est notre foi, telle est notre certitude.
Henri Konan Bédié
Président du PDCI-RDA




Le Démocrate, bi-hebdomadaire du PDCI-RDA paraissant les mardi et vendredi

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