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BI-HEBDOMADAIRE DU PDCI-RDA
Mardi 5 Janvier 1999
Laurent Dona Fologo a Radio Côte d'Ivoire
MOINS D'ÉGOISME ET DE HAINE
Notre Président est connu pour être un homme qui parle peu et qui agit plus. Chaque
fois que le Président Henri Konan Bédié prend la parole, c'est pour nous dire des
choses pleines de joie et d'espoirs. Cette année, les travailleurs vont avoir une
augmentation de salaires et la Mutuelle des Fonctionnaires dont la gestion a été critiquée
et décriée, sera restructurée pour le plus grand bien de nos familles. Qui dit mieux
? " Voilà ce que n'a pu manquer de s'exclamer une dame respectable qui venait le
Jeudi 31 Décembre d'écouter le message de Nouvel An du Président de la République à la télévision
nationale.
Homme pondéré, homme méthodique, le Président Henri Konan Bédié a véritablement un
style, le sien qui n'est ni "cascadeur" ni démagogique.
L'homme est avare de paroles pour mieux se consacrer à son travail et mieux agir dans
le concret et réel. Il y a chez lui, une volonté permanente de "ne pas gaspiller
la parole", l'énergie, le temps dans des bavardages généralement attribués aux politiciens de la culture de l'oralité.
Dans son discours de Nouvel An, il a dit l'essentiel de ce qu'un Chef d'État, en pareille
circonstance, a à dire à son peuple. Sans fanfaronnade et sans démagogie, le Président
Bédié dresse l'état de la Nation, explique sans cesse ce qui relève du souhaitable et du possible. Les travailleurs qui l'attendaient, ont su apprécier l'augmentation
générale prévue des salaires.
La Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l'État, si décriée, si critiquée
dans sa gestion financière et humaine, sera restructurée, remise en état si ce n'est
au net.
Assurément, le Chef de l'État qui pratique le "gouverner vrai" rejette toute affabulation
et toute démagogie. Qu'on se souvienne un seul instant de cette vérité assenée il
y a quelques années aux travailleurs ivoiriens qui s'étaient retrouvés au Palais
Présidentiel à l'occasion du 1er Mai (Fête du Travail) : l'on gouverne pour le peuple.
L'on ne gouverne pas contre le peuple. S'il y a les fruits de la croissance, quand
cela relève du possible, pourquoi ne pas le redistribuer aux travailleurs ?
Mais le Président a expliqué, avec son style, que le mensonge court toujours plus
vite que la vérité mais que celle-ci finit toujours par rattraper celle-là.
Chaque fois qu'une augmentation générale des salaires est possible, pourquoi donc
ne le ferait-on pas ? L'ambition suprême n'est-elle pas le progrès pour tous, le
bonheur pour chacun ? C'est pour le peuple qu'on gouverne. Ce n'est jamais contre
le peuple.
Le style Bédié, c'est le parler moins et agir plus, c'est le parler vrai.
Le Démocrate, bi-hebdomadaire du PDCI-RDA paraissant les mardi et vendredi
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