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BI-HEBDOMADAIRE DU PDCI-RDA
Mardi 22 Décembre 1998
MJF-PDCI
UNE JEUNESSE POUR CONSTRUIRE
"...vous devez substituer à l'image négative que les jeunesses en formation ont donnée
d'elles-mêmes ces derniè-res années par les actes de vandalisme, les grèves répétées,
les comportements irresponsables, l'image rassurante d'une communauté estudiantine
responsable, studieuse, qui s'applique à acquérir un savoir solide et à réussir dans
la vie".
Telle est l'insigne recommandation faite Samedi par le Chef de l'Etat SEM
Henri Konan Bédié au Palais des Sports de Treichville aux dizaines de milliers de
jeunes en formation du PDCI-RDA. Ceux-ci ont tenu à rendre un hommage bien mérité au Président
de la République pour les nombreuses initiatives et actions positives en faveur de
la jeunesse ivoirienne en général et de celle en formation (PDCI-RDA) en particulier. L'imposante mobilisation du Palais des Sports fut réellement à la mesure de l'importance
particulière qu'accorde le Chef de l'Etat à cette frange de notre population qui
symbolise l'avenir du pays. Comme Félix Houphouët-Boigny dont la politique hardie
de formation a produit des résultats prodigieux en Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié
estime que toute action politique ou publique n'a de finalité que l'homme, son épanouissement
(intellectuel, moral et matériel) bref, son bonheur. Sur cet important registre, la formation tient une place de choix dans la philosophie profonde et la démarche
du Président Henri Konan Bédié. Pour lui, il y a une sorte de relation dialectique
: aucun développement (global ou humain) n'est possible sans des hommes et des femmes
formés et bien formés. De même, le développement est l'épanouissement de l'homme. En
cette ère de mondialisation accélérée et forcenée, en ces temps de mutations technologiques
rapides et profondes, quel homme pourrait sérieusement prétendre se présenter au
rendez-vous du donner et du recevoir sans un minimum et un maximum de formation à la
fois, sans un minimum de "bagages intellectuels" comme on le dirait chez nous ? L'Etat
de Côte d'Ivoire a une responsabilité énorme dans la formation de la jeunesse ivoirienne. Sous la houlette du Président Henri Konan Bédié et de son gouvernement, plus
de 30 milliards de FCFA ont été "injectés" dans l'enseignement supérieur depuis 1994.
Des chiffres impressionnants qui traduisent éloquemment la volonté et la détermination
du Chef de l'Etat à oeuvrer à une formation de qualité de nos jeunes étudiants et
universitaires. Depuis l'aube des indépendances, la Côte d'Ivoire a ainsi montré
la voie en consacrant sur chaque année, près de la moitié de son budget au secteur
si stratégique de l'éducation et de la formation. Si avec les élèves et étudiants d'hier, la
Côte d'Ivoire a pu disposer, au terme du processus, d'importantes ressources humaines
dans tous les domaines, avec ceux d'aujourd'hui, la Nation a de justes motifs d'inquiétude et d'interrogation. Les grèves à répétition ces dernières années pour un oui,
et pour un non, les cas avérés de violence verbale ou physique sur les différents
campus, la récupération et la politisation excessive de l'université, la prise en
otage de celle-ci par des politiciens encagoulés, etc, ont fait planer une compromission opaque
et malodorante sur l'univers des amphithéâtres et salles de TD et T.P. Et pourtant,
c'est une tautologie que d'affirmer que sous la bonne volonté des étudiants et de
leurs enseignants, les milliards décaissés par l'Etat ne peuvent déboucher sur rien de
sérieux ou de solide. La responsabilité de la jeunesse en formation est une des
conditions essentielles et indiscutables du succès de la politique de la formation.
Les dizaines de milliers d'étudiants et élèves réunis au sein du Mouvement de la Jeunesse
en Formation du PDCI (MJF-PDCI) sous la direction du dynamique Secrétaire National
chargé de l'Encadrement des Jeunes M. Koné Mahamadou, ont choisi précisément de prendre
et d'assumer leurs responsabilités. D'abord, en reconnaissant aux yeux de l'opinion entière,
les efforts incommensurables déployés par le Président de la République, Président
du PDCI-RDA pour leur formation. En s'engageant ensuite publiquement à conduire de
façon studieuse leur formation à son heureux terme pour mériter de la Nation et se
mettre par la suite à son service. Quel homme d'Etat n'aurait-il donc pas été heureux,
fier et satisfait de voir (enfin) des milliers de jeunes s'engager de la sorte ?
Quel père de famille comme le Président Henri Konan Bédié ne se serait-il donc pas réjoui
de voir ses enfants retrouver une sagesse aussi réparatrice et réconfortable ? Samedi
le Président Henri Konan Bédié avait donc toutes les raisons d'être comblé et rassuré. Il y a une jeunesse ivoirienne laborieuse, déterminée, nationaliste, "gonflée à
bloc". En somme, il s'agit d'une jeunesse qui veut comme celle d'hier avec les aînés,
construire et non détruire. Cette jeunesse-là de la paix, du progrès et du bonheur,
redonne espoir et confiance pour une entrée réussie de notre chère et belle Côte d'Ivoire
dans le 3è millénaire qui est pratiquement à moins de deux ans de ce 22 Décembre
1998.
Le Démocrate, bi-hebdomadaire du PDCI-RDA paraissant les mardi et vendredi
Directeur de la publication : Le Secrétaire National Chargé de la Communication du PDCI-RDA : Yao Noël
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