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ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES EN COTE D�IVOIRE

Les filles restent toujours à la traîne

Le mathématicien, qui prononçait une conférence au collège Sainte Elisabeth de Korhogo sur le thème : " Comment encourager les filles à apprendre les maths ? ", initiée par la section locale de la Société Mathématique de Côte d�Ivoire (SMCI) , a indiqué que le pourcentage des filles du second cycle avoisine 29% dans les séries scientifiques contre 31% pour les séries littéraires.

Selon M. Coulibaly, très peu d�élèves, soit 3% des séries scientifiques, entrant en filière C, se consacrent aux mathématiques. Toutes choses qui, dira-t-il, engendrent des déséquilibres entre garçons et filles d�une part et entre le premier et second cycles d�autre part, avec un manque énorme d�enseignants en maths qu�il faut corriger. Contre ce phénomène qui se retrouve dans le supérieur et dans les différentes couches socioprofessionnelles, Adama Coulibaly a stigmatisé la comportement des jeunes surtout des filles et s�est interrogé sur la désaffection vis-à-vis des maths, due certainement à des difficultés liées au mythe qui entoure cette matière, ainsi qu�aux idées reçues dans notre environnement socioculturel. Le conférencier a proposé quelques pistes de réflexion à l�endroit des élèves et de l�Etat pour remédier à cette situation.

Aux élèves, il conseille une prise de conscience par rapport à l�intérêt des maths, et une volonté manifeste pour travailler dans la discipline. Aux enseignants, le conférencier a insisté sur le fait qu�ils ont pour obligation d�éveiller chez les apprenants la curiosité et les encourager à la rigueur intellectuelle et au travail. S�agissant des parents, le Dr Coulibaly a indiqué qu�ils doivent notamment mettre à temps toute la documentation exigée à la disposition de leurs enfants.

Le jour du 24 mai 2000