HISTORIQUE
L'histoire de la décentralisation de l'Université Nationale de Côte d'Ivoire date de 1977. Ce n'est qu'en 1992 qu'elle se concrétise. En effet, c'est par le décret n� 92-540 du 02 Septembre 1992 que sont crées trois Centres Universitaires dont celui de Bouaké.
En 1995, le décret n� 95-975 du 20 Décembre 1995, érige ce Centre Universitaire en Université autonome. Ainsi, à côté de l'Université d'Abidjan-Cocody et l'Université d'Abobo-Adjamé, existe l'Université de Bouaké, la première formation universitaire à l'intérieur du pays.

SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'Université de Bouaké est située au quartier Ahougnansou à l'avenue Reine ABLA POKOU, sur la route de Béoumi - Sakassou. Elle occupe deux sites géographiques :

  • Celui de l'ex Complexe Télévisuel, sis en face du camp du génie militaire et l'autre entre la station régionale de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) et le camp pénal. Le premier site dénommé Campus I, abrite l'UFR de Sciences Juridiques, Administratives et de Gestion (ex Ecole de Droit) et l'UFR des Sciences Economiques et de Développement (ex Ecole de Sciences Economiques). C'est aussi au campus I que se situent les services administratifs suivants :
    • la Présidence du Conseil de l'Université et son cabinet
    • la Vice-Présidence du Conseil de l'Université
    • la Scolarité
    • la Bibliothèque Universitaire principale
    Il couvre une superficie de 30 hectares.
  • Celui de l'ex Institut Agricole de Bouaké (IAB)
    Ce second site baptisé Campus II abrite l'ex-Ecole des Lettres et Sciences Humaines soit aujourd'hui l'UFR Communication Milieu et Société avec les départements de Philosophie, d'Anglais, de Lettres Modernes, d'Histoire, de Sociologie-Anthropologie, de Géographie, d'Espagnol, d'Allemand et de Linguistique. Il couvre une superficie de 60 hectares.

INFRASTRUCTURES ET CAPACITES D'ACCUEIL
Les infrastructures existantes avant le Centre Universitaire ont été réhabilitées. D'autres bâtiments se sont progressivement ajoutés à l'existant. Ainsi avons-nous :

  • au Campus I
    26 Salles de TD droit 1200 places
    1 amphi de 100 places
    1 amphi de 300 places
    1 amphi de 400 places
    1 amphi de 500 places
  • au Campus II
    30 Salles de TD
    2 amphis de 120 places
    1 amphi de 150 places
    1 amphi de 240 places
    1 amphi de 530 places

A ces locaux, il faut ajouter quatre nouveaux Amphithéâtres de 500 à 600 places répartis entre les deux campus ainsi que des salles de cours qui seront livrés dès la rentrée 1997-1998 sur le campus I.
Outre ces infrastructures pédagogiques, il y a 23 bâtiments (villas) à usage d'habitation. (les 3/4 sont réhabilités et occupés). 134 sont affectés aux services administratifs et techniques.
Malgré ces infrastructures immobilières de qualité et en quantité relativement considérable l'Université de Bouaké éprouve encore des difficultés pour la rotation des effectifs dans les salles : surtout pour les étudiants des premiers cycles aux gros effectifs (1ère et 2ème années).
L'évolution rapide de ces effectifs d'une année à l'autre crée à chaque rentrée universitaire un déphasage entre les efforts fournis par l'Etat et les besoins à satisfaire.

STRUCTURES ACADEMIQUES ET EFFECTIFS
La mission de l'Université de Bouaké est la formation de la jeunesse et la recherche pour le développement économique, social et culturel. Pour ses débuts, l'Université de Bouaké comporte les structures suivantes :

  • Quatre UFR
    • l'UFR Communication, Milieu et Société (C.M.S) au Campus II
    • l'UFR des Sciences Economiques et Développement (S.E.D) au Campus I
    • l'UFR des Sciences Juridiques, Administratives et Gestion (S.J.A.G.) au Campus I
    • l'UFR des Sciences Médicales (S.M.) au Campus II
  • 1 URES - Unité Régionale d'Enseignement Supérieur (gestion agro-pastorale) à Korhogo (URESK)
  • 1 Centre d'Entomologie et de Médecine Vétérinaire (CEMV) à Bouaké (quartier Kennedy)
  • 1 Ecole de Formation Continue de Bouaké (EFCB)
  • 1 Centre de Recherche pour le Développement Rural

Pour assurer tous les enseignements, l'UB ne dispose que de 75 enseignants-chercheurs permanents dont seulement quatre professeurs de rang A. Pour corriger ce déficit, elle fait appel à des enseignants de l'Université de Cocody, de l'Institut National Polytechnique de Yamoussoukro et aussi de l'extérieur (France, Belgique)

Quant aux effectifs globaux des étudiants à l'entrée, on note une évolution de 2 814 étudiants en 1992-1993 à 8 415 en 1996-1997, soit un taux d'accroissement de 66,55%. Pour l'année universitaire 1997-1998, la population d'étudiants escomptée est de 12 000 environ.

En ce qui concerne le personnel administratif et technique, la déflation de 89 agents journaliers survenue le 28 février dernier nous contraint à des "arrangements" non encore stabilisés. Il reste une soixantaine environ de fonctionnaires et agents temporaires (non encore suffisants pour couvrir les besoins de services).

Au chapitre des activités académiques, il faut relever que les contacts pris avec plusieurs universités étrangères devront donner dans les années à venir, une impulsion nouvelle à la coopération interuniversitaire (France, USA, Suisse, Burkina Faso, Chine, Allemagne).

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